Dans cette ère de pandémie que nous vivons, avec des vagues successives d’inflammation virale, les vœux de ce début d’année 2021 sont encore plus précieux que les années précédentes. Des vœux de santé, des vœux de bonheur et de joie, des vœux de confiance et d’espérance.
La confiance, entre autres, a besoin d’être restaurée dans un monde marqué par une inflation législative sécuritaire qui cherche à contrôler les libertés au lieu de donner les moyens d’appliquer le droit pour contrer toutes les dérives violentes, les abus de pouvoir, l’évasion fiscale, les orientations économiques et écologiques douteuses, les aggravations des situations de pauvreté, …
La confiance a besoin d’être restaurée dans un monde marqué par le complotisme qui puise dans le rejet de ceux qui se pensent meilleurs. Un complotisme alimenté par ceux qui profitent de la division qu’il instaure.
« Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de vie éternelle. » Jn 6, 68
Certains de ceux qui suivaient Jésus finissent par le quitter parce que « sa parole est rude » (v60), tandis que d’autres restent, se demandant « à qui irions-nous ? ».
Et nous ? Qui voulons-nous suivre dans ce monde qui se dégrade et nous fait peur ?
Confier notre confiance à Dieu, en Jésus-Christ, ce n’est pas s’engager dans la facilité (« sa parole est rude »), mais c’est s’engager avec l’assurance d’une Parole fidèle, une Parole respectueuse de chaque être humain, une Parole qui accueille et reconnaît la valeur unique de chacun.
Qu’en cette nouvelle année, nos vœux soient inspirés par cette Parole !
Anne-Marie Feillens