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Un avenir et une espérance
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Le DEFAP vous informe
Nous ne sommes pas encore à la fin février, et c’est la quatrième tempête que doit affronter Madagascar. Le passage d’Ana, le week-end des 22 et 23 janvier, s’est traduit par de vastes inondations jusque dans la capitale, une catastrophe qui, arrivant sur des sols détrempés, a causé 34 morts et près de 30.000 personnes déplacées. Le cyclone Batsirai, le 6 février, a provoqué des destructions sur une bande côtière de 150 km de long dans le sud-est de l’île, détruisant presque entièrement Mananjary, causant 92 morts, 112.000 sinistrés et plus de 60.000 déplacés. À la mi-février, la tempête Dumako a inondé le nord de la Grande île, déjà affecté – bilan : deux disparus, 5000 sinistrés, des milliers de maisons inondées, plus de 2000 habitants déplacés. À présent, c’est un autre cyclone, Emnati, qui s’apprête à frapper la côte est, où les opérations humanitaires sont encore en cours.
D’année en année, les saisons cycloniques se font plus intenses. Ce n’est pas un hasard. Pas plus que la sécheresse qui a frappé quatre années d’affilée le sud de l’île, provoquant la famine – un événement qui a poussé des responsables de l’ONU à désigner Madagascar comme l’un des pays les plus impactés par le changement climatique.
Nous vivons tous dans le même monde. Nos actes et nos choix, même les plus anodins, ont des conséquences directes ailleurs. Des conséquences qui touchent non seulement le climat, mais aussi les sociétés, les modes de vie, la santé et les ressources les plus nécessaires à l’existence. La mondialisation n’est pas seulement un concept économique, c’est un fait, qu’on l’approuve ou qu’on le combatte ; et il affecte tous les domaines de la vie, bien au-delà de la seule sphère économique.
Le refuser serait faire preuve d’aveuglement. L’accepter serait prendre le risque d’endosser une responsabilité écrasante. Mais cette responsabilité, nous n’avons pas à la porter seuls. Il ne s’agit pas, pour des chrétiens, de se vouloir sauveurs du monde : la tâche est hors de notre portée et, bien heureusement, le sauveur est déjà venu. Mais il s’agit d’en tirer les conséquences. De comprendre que cet amour qui nous sauve nous fait tous frères et sœurs, et qu’il s’agit avant tout d’être en relation et attentifs les uns aux autres. Au près comme au loin ; au sein d’une même paroisse comme entre Églises qui sont en lien par-delà les mers et les frontières. À travers des convictions et des actions, à travers des échanges, des projets construits en commun, des envois de volontaires, des nouvelles : accepter de construire ensemble, en ayant reçu la même promesse d’un avenir et d’une espérance.
Bonne lecture de ces nouvelles, et cheminons ensemble. Et si vous voulez participer de plus près à la vie du site du Défap, n’hésitez pas à cliquer sur J’aime sur la page Facebook du Défap ou à nous rejoindre sur Twitter ou Instagram.